Hommage aux résistants communistes

Aujourd’hui, en ce 8 mai, nous commémorons la fin de la seconde guerre mondiale et la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie.

Jamais l’humanité n’avait connu un tel cataclysme.

Dans cette guerre, entre 50 et 60 millions de personnes sont décédées. Tous les moyens ont été utilisés pour mettre en œuvre la destruction d’une partie de l’humanité, la déportation et les camps de la mort, la torture et les pires ignominies visant à dégrader, l’assassinat et la violence sauvage. Mais même devant tant de violence, même devant une brutalité sans aucune limite, certaines femmes et certains hommes n’ont pas courbé l’échine.

Les communistes n’ont pas courbé l’échine.

Chaque année, nous rendons devant la section du Parti communiste, la maison des communistes, hommage à nos camarades qui ont été assassinés entre 1939 et 1945.

Ce moment n’est pas superflu, ni juste simplement une tradition qu’il s’agirait d’accomplir.

C’est un acte politique car nous parlons à un moment où le souvenir de la guerre paraît lointain, où la mémoire de la Résistance s’efface ; dans un temps où la mémoire des Résistantes et des Résistants communistes est intentionnellement écartée, parfois elle est bafouée et sur laquelle vient s’abattre aussi une haine tenace.

De nombreux Résistants ont reçu récemment des hommages sans que les communistes

L’extrême droite, elle, se permet tout.

Et ici aussi, dans notre ville, certains se sont prêtés à ces falsifications.

Permettez-moi alors de redire les faits, les faits historiques, en partant de notre territoire, de Montreuil, de la vie réelle, la chair de la Résistance.

Danielle Casanova, en septembre 1939, tient une réunion clandestine des jeunes fille de France au cours de laquelle elle appelle à la Résistance. Elle sera déportée en janvier 1943 Auschwitz- Birkenau.

Dominique Savattero, médecin et militant communiste, soupçonné de se livrer à une propagande dite « occulte » par le commissaire de Montreuil, est interpellé le 14 février 1940, il s’évade et revient à Montreuil en aout où il sera chargé d’organiser un service de santé pour la Résistance. Il sera de nouveau arrêté en 1942 et exécuté en 1943.

Charles Delavaquerie, militant des jeunes communistes, dans la soirée du 20 octobre 1940 est arrêté pour des faits de propagande appelant à la manifestation du 11 novembre. Il sera fusillé à l’âge de 21 ans à Châteaubriant.

Je pourrais citer ces faits de Résistance par dizaines et peut-être par centaines.

Ce ne sont que quelques images fugaces de grandes et fortes histoires.

Ces actes ne sont pas isolés.

Le Parti communiste avait alors créé l’Organisation spéciale dès octobre 1940 constitués des personnes les plus aguerries chargés d’actions militaires.

Vous le voyez, nous avons beaucoup à dire.

Il nous appartient à nous militantes et militants communistes du XXIème siècle de faire connaître cette histoire, de faire connaître les sacrifices, de dire la vérité. Ces militantes et ces militants sont une grande leçon pour nous tous. Ils ont commis l’acte suprême ; le sacrifice de leur vie pour leurs idées. Ils étaient animés par un amour profond du genre humain, une lucidité claire sur le monde, une fidélité à la classe ouvrière, une foi inébranlable en la justice, un désir puissant de liberté, un espoir infini en l’avenir. Ils n’ont jamais rien cédé.

C’est ce qui nous fait appartenir aujourd’hui au Parti communiste. Chacune et chacun, ici, est animé par les mêmes valeurs, les mêmes principes et la même volonté.

Oui, leurs parcours, leur engagement, leur méthode d’organisation constituent des leçons pour nous tous alors que la bataille fait rage autour de la réforme des retraites, alors que des actes autoritaires ont été pris par le gouvernement, alors que des milliers de migrants sont refoulés à Mayotte sans aucun respect des droits humains et que la loi Asile et immigration, véritable catastrophe humaine, alors que l’extrême droite prend le pouvoir en Europe et attend son heure en France, alors que le réchauffement climatique avance.

Au cœur du plus noir des cachots, ils avaient su créer des organisations, un projet politique, une vision du monde. Les Résistants étaient unis, dans le respect de chacun, ils étaient ouvriers, paysans, fonctionnaires, artistes, ceux qui croyaient et qui ne croyaient pas.

La Résistance a été une révolution politique et sociale pour notre pays. Voilà l’objet de la haine et de l’oubli.

Et à cette heure où nous rendons hommages aux communistes, je pense à nos frères algériens qui le même jour ont subi le joug colonial français. Alors que la France fêtait la victoire, en même temps, Sétif connaissait le sang. Rendons hommage aux militants, aux civils, aux femmes et hommes qui avait manifeste pour l’Algérie indépendante.

Au cœur de la détresse, de la colère et des difficultés qui frappent le peuple français, nous avons la responsabilité d’ouvrir les portes de l’espoir.

Disparition de Jean-Pierre Périllaud

Nous avons appris la douloureuse nouvelle du décès de Jean-Pierre Périllaud ce jeudi 13 avril.

Quelques mois après la disparition de Lydie, sa femme, Jean-Pierre nous quitte à son tour, après toute une vie d’engagement militant, au service du bien commun et des habitants de Montreuil et de la Seine-Saint-Denis.

De ses jeunes années comme ouvrier métallurgiste, jusqu’aux plus hautes responsabilités électives qu’il occupa, Jean-Pierre resta toujours fidèle à l’idéal communiste qui l’animait.

Jeune militant communiste dès la Libération, il quitta la Vienne pour s’installer à Montreuil en 1951. Membre de la direction nationale de l’UJRF, dirigeant de la section de Montreuil du PCF, conseiller municipal, maire-adjoint, président de la commission permanente du Conseil général de la Seine-Saint-Denis jusqu’en 1981, conseiller régional, l’histoire personnelle de Jean-Pierre rime avec celle des luttes et des réalisations exemplaires de notre département.

Acteur politique incontournable et reconnu par les plus hautes autorités territoriales, intellectuel exigeant et d’une probité incontestée, il inspirait la  confiance et le respect de toutes celles et tous ceux qui le côtoyaient.

Il fut avec Lydie un artisan de la coopération solidaire avec le Mali, un observateur avisé de la vie politique ; jusqu’au bout il participa à la vie de son organisation politique, le Parti communiste français, au sein de la cellule Solidarité Carnot.

Les communistes pleurent un homme de bien.

Jean-Pierre était un humaniste qui aimait échanger avec les autres, pour mieux comprendre les choses, mieux appréhender les contradictions.

Pour lui, les différences et la diversité des idées exprimées étaient une source d’inspiration à valoriser, et non pas un frein pour qui recherche la voie de la libération humaine contre l’exploitation.

Avec la disparition de Jean-Pierre, après celle de Lydie, une page se tourne, la page magnifique d’une vie dédiée aux autres, une page de combat contre toutes les injustices et l’inhumanité du système capitaliste.

Nous adressons nos condoléances attristées à sa famille, ses filles, ses petits-enfants, ses arrière-petits-enfants qu’il aimait tant.

Adieu et merci.

Section de Montreuil
Parti communiste français

Coup de force d’Emmanuel Macron, nous demandons un référendum !

L’utilisation de l’article 49-3 pour faire adopter la réforme des retraites symbolise l’échec du gouvernement. Un échec qui est le fruit de l’unité des organisations syndicales, de la mobilisation des millions de manifestants, de gréviste, d’élus, à travers toute la France depuis huit semaines.


C’est aussi un acte extrêmement grave dirigé contre notre démocratie. L’immense majorité du peuple français est contre cette réforme. Les organisations syndicales réunies y sont fermement opposées. Il n’y a aucune majorité sur ce texte à l’Assemblée nationale.


Cette décision irresponsable fait exploser la violence. Aujourd’hui l’exigence sociale, l’exigence démocratique, l’exigence qui résonne dans tout le pays, est le retrait.
Ce passage en force légitime toutes les options autoritaires.


Au contraire, il faut répondre par plus de démocratie.


La pétition lancée par les organisations syndicales contre ce projet de réforme a recueilli plus d’un million de signataires. C’est plus que nécessaire pour lancer un référendum d’initiative partagée (RIP). Le Parti communiste français propose donc de déposer un référendum d’initiative partager sur cette réforme.


A Montreuil, les travailleurs de première ligne, les aides soignants, les infirmiers, les instituteurs et professeurs, les conducteurs des transports en commun, tous se sont mobilisés avec force depuis huit semaines.


Nous sommes aux côtés de ces indispensables.


Nous serons aux côtés de tous les travailleurs qui subiront avec violence cette réforme injuste.


Nous appelons à la mobilisation nationale le 23 mars.


Les Françaises et les Français doivent se mobiliser plus que jamais pour notre avenir, pour notre démocratie et pour une société juste.

Ligne 1 : la prolongation, une nécessité écologique et sociale!

Contribution du PCF Montreuil à l’enquête publique sur la prolongation de la ligne 1 jusqu’à Val-de-Fontenay, comprenant la création d’une station aux Grands-Pêchers.

Meeting de Fabien Roussel à Montreuil : un beau vent d’espoir !

Nous étions plus de 1 500 mercredi soir à Montreuil, au meeting des Jours Heureux avec Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et candidat à l’élection présidentielle.

Charonne : rendre hommage aux martyrs, faire vivre leurs combats !

Le 8 février 1962, des milliers de personnes manifestent pacifiquement à Paris pour exiger une paix immédiate en Algérie et pour faire barrage à la violence de l’OAS, organisation terroriste d’extrême droite, qui multiplie les attentats en France et en Algérie. La veille encore, un attentat qui visait André Malraux avait grièvement blessé une enfant de 4 ans, Delphine Renard.

Roger Frey, le ministre de l’Intérieur du gouvernement de De Gaulle, et le préfet de police Maurice Papon décident de réprimer la manifestation, comme ils l’avaient fait le 17 octobre 1961 contre les manifestants algériens qui revendiquaient l’indépendance de leur pays. Cette répression, extrêmement brutale, s’achève au métro Charonne par la mort de neuf manifestants, femmes et hommes, membres du PCF et de la CGT. Le plus jeune, Daniel Féry, avait 15 ans.

Pour leur rendre hommage et faire vivre leurs combats, 60 après, les communistes de Montreuil ont voulu rappeler aux habitants des allées qui portent leur nom, dans le quartier Le Morillon, qui étaient Daniel Féry, Anne-Claude Godeau, Fanny Dewerpe, Jean-Pierre Bernard et Suzanne Martorell.

Le 11 février, un hommage a également été rendu dans les locaux du PCF, lors duquel Daniel Dériat, jeune manifestant présente le 8 février 1962 et Robert Clément, dirigeant local des Jeunesses communistes à l’époque, ont pu témoigner de leur expérience.

Algérie : 60 ans d’indépendance

Le 18 mars 1962 étaient signés les accords d’Évian entre le Gouvernement provisoire de la République algérienne et le gouvernement français, mettant fin au conflit en Afrique du Nord et ouvrant la voie à l’indépendance de l’Algérie et donc à la domination coloniale française dans le pays. Le lendemain était proclamé le cessez-le-feu. S’achevaient ainsi 132 ans de colonisation et 8 ans de guerre cruelle, marquée par les crimes de l’armée française et de l’OAS (Sétif et Guelma, torture), mais aussi de la police en France (14 juillet 1953, 18 octobre 1961, 8 février 1962).

Pour célébrer les 60 ans de la victoire du peuple algérien dans sa lutte de libération, les communistes de Montreuil organisent tout au long de 2022, pour rendre hommage à toutes et ceux qui y ont pris part, en Algérie et en France, et faire vivre leurs combats qui restent d’actualité pour une large part.

Charonne : rendre hommage aux victimes de la répression

Métro – Tramway – Bus

Pour des transports en commun de qualité et accessibles à tous !

« Arts en résistance » aux Journées portes ouvertes des ateliers d’artistes

Les communistes de Montreuil participeront à la 23ème édition des Portes ouvertes des ateliers d’artistes les 8, 9, 10 octobre.

A cette occasion, la Maison des communistes sera mise à disposition d’un collectif d’artistes, et par là, réaffirmera son engagement à soutenir la culture. 🎨

Vous aurez l’occasion de rencontrer lors de ce week-end de nombreux artistes : Dugudus, Le DuQ, Catherine Deger, Frederic Coyere, Gilbert Lebeau, Gerard Mazet, Pascal Frison,Betty ainsi que DrawDeTess, Fofana Sadio et Sirandou Soukouna des Cousines. Un débat autour de l’art sera organisé samedi en partenariat avec la coop’ des idées suivi d’un moment convivial avec un concert de Kalala Soul, à boire et à manger !

On ne libérera pas la société sans libérer la culture ! 👩‍🎨✊