« Nous devons faire notre Commune, 150 après »

Lors de la visioconférence en présence de Michèle Audin le 18 mai, Ambrine, adhérente de 20 ans, est intervenue afin de présenter la déambulation dans les rues de Montreuil et la signification de la Commune de Paris pour les jeunes, 150 après :

« Le 9 mai dernier, la section de Montreuil du Parti communiste a organisé une déambulation dans les 15 rues de Montreuil portant le nom de communards à destination des jeunes.

Nous avons eu la chance de pouvoir découvrir le parcours et la vie de personnages emblématiques de l’histoire de la commune. Parmi eux, ceux qui m’ont marquée particulièrement, Louise Michel, le colonel Delorme, Nicolas Faltot.

Nous avons aussi appris la signification du drapeau rouge et des termes tels que fédérés et Communard.

C’est une grande et nécessaire découverte d’autant plus que ce sujet, très important dans l’histoire de notre république, n’est pas abordé dans nos cours de l’éducation nationale.

La transmission de l’histoire est essentielle, car il faut former les jeunes, transmettre l’histoire des luttes, de l’apport aussi du parti à la libération de la France, de la lutte pour la libération des peuples… Pour en faire des militants que le parti devra continuer à former encore et encore, car ce n’est que par la lutte que le peuple peut acquérir des libertés et les conserver. Ce n’est que formés et convaincus que nous pourrons avoir des luttes bien menées et victorieuses. Et des luttes, nous en avons beaucoup à mener. Je remercie le parti de cette initiative, qui m’a fait comprendre un sujet dont je ne connaissais même pas l’existence.

J’ai vu autour de moi beaucoup de jeunes, d’ami.e.s et d’anciens ami.e.s rejoindre des mouvements extrémistes parce qu’ils y trouvaient une solution où ils y trouvaient des réponses, et que ces extrêmes arrivaient à leur parler et établir une communication.

Or, nous ne devons pas céder cette place. Et ce que j’ai appris avec l’Histoire de la Commune c’est l’importance de l’insurrection populaire, et la mise en place de solutions non pas utopistes, que nous devons avoir comme héritage. On n’a pas encore eu de président communiste et une Assemblée nationale à majorité communiste. Nous avons pourtant le vrai modèle de société alternative au capitalisme qui broie, qui tue, qui marchandise tout et nous déshumanise.

Nous devons faire notre Commune, 150 ans après. Il faut que nous jeunes, tous les jeunes en recherche de solutions, qui en ont marre de la précarité, des inégalités, du communautarisme, du repli sur soi, du racisme, gavés de ce modèle dans lequel on veut nous asservir et que l’on serve, nous nous levions comme lors de la Commune avec force, conviction et engagement. La lutte des classes c’est nous, la justice sociale : c’est nous ; l’égalité des sexes, des genres, la laïcité c’est encore nous. »

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