Le 5 décembre, tou.te.s à la manif!

retrouvons-nous nombreuses et nombreux
à 12 heures sur le parvis de la mairie
pour un départ collectif en car

La réforme imposée à marche forcée par E. Macron et son gouvernement est certainement la pire de ces trente dernières années. Salariés du privé comme du public, ouvriers, cadres, femmes et hommes, précaires, jeunes, chômeurs et salariés affiliés au régime général ou dépendant de régimes spéciaux, nous sommes tous perdants!

L’objectif du président et de son gouvernement est clair: satisfaire l’avidité des financiers en bloquant les ressources affectées aux retraites par répartition à 14% du PIB, alors que les besoins de financement, liés à l’allongement de la durée de la vie et à l’augmentation du nombre de retraités, sont croissants.

Le grand enjeu de cette réforme est donc la mobilisation des ressources, des richesses, et de l’inventivité du corps social pour répondre à cet immense progrès de civilisation qu’est l’allongement de la durée de la vie. Pour ce grand défi, il faut dégager les moyens financiers.

Mais le président Macron est décidément beaucoup plus à l’écoute des compagnies d’assurance et des fonds de pension qu’à notre écoute.

Il faut dire à notre jeunesse, qui est la première concernée: oui, une retraite garantie, c’est possible! Oui, une vie digne de bonheur après une vie de travail, c’est possible! Oui, il est possible de faire une autre réforme qui prévoit la liberté de partir dès 60 ans avec une pension décente! Oui, l’on peut imaginer la société qui nous permettra de profiter pleinement de toutes ces années et en bonne santé!

Une forte mobilisation le 5 décembre peut faire reculer E. Macron sur cette réforme car elle touche tout le monde: étudiant.e.s, actifs du privé et de la fonction publique, chômeurs.

Cette première journée de mobilisation s’annonce forte et durable contre le projet de réforme de retraite par points et pour gagner un renforcement et l’amélioration du système actuel de retraite solidaire et intergénérationnelle.

Parce que le progrès, ce n’est pas travailler toujours plus!