A Montreuil, la solidarité en actes

La pandémie frappe durement notre département et particulièrement les plus fragiles d’entre nous. Personnes âgées isolées, familles monoparentales, travailleurs migrants hébergés en foyers, SDF, etc. La liste est longue et témoigne comme un miroir implacable de l’incapacité du système capitaliste à sécuriser et à protéger les plus faibles.

Les communistes et leurs élus refusent cette inhumanité.

Mais a contrario de quelques-uns, la seule dénonciation ne suffit pas, il faut des actes concrets pour répondre à l’urgence en attendant la mise en œuvre des dispositifs nationaux annoncés par Macron, dont on ne connaît même pas le contenu.

La ville de Montreuil a ainsi mis en place, dès le début, une cellule de crise et fait vivre concrètement la solidarité.

  • Plusieurs centaines d’agents territoriaux des services de » l’action sociale et des solidarités » sont mobilisés au quotidien pour délivrer repas, vêtements, et kits d’hygiène aux plus nécessiteux, en particulier dans les foyers et les squats.
  • L’hôtel Ibis de la porte de Montreuil a été réquisitionné par les élus et les associations pour mettre à l’abri les SDF.
  • Une plate-forme d’appel solidaire, constituée d’habitants volontaires, a été créée. Celle-ci a permis de joindre au téléphone plusieurs milliers d’habitants de plus de 70 ans afin de s’assurer de leur bonne santé et de recenser les besoins.

La démarche de fond consiste d’abord à articuler l’action du service public communal avec les multiples engagements associatifs et citoyens solidaires. Les dons sont directement collectés en mairie et portés par les 850 volontaires citoyens qui ont répondu à l’appel du maire, Patrice Bessac.

Ainsi des centaines de masques sont confectionnées grâce aux « couturières solidaires », les actions se comptent par centaines à l’initiative des conseils de quartier.

L’action de la ville ne s’arrête pas là: le maire a ainsi interdit la reprise des chantiers de travaux commandés par la ville, tant que les conditions de sécurité sanitaire ne sont pas garanties pour les ouvriers; les enfants des personnels soignants sont quant à eux accueillis toute la journée dans les centres de loisirs, encadrés par les professionnels de l’enfance dans les locaux municipaux, même s’ils n’habitent pas la commune.

Les camarades de la section sont pleinement investis dans ces dispositifs citoyens et municipaux. Il s’agit au fond de donner à voir que les valeurs du partage, celles d’une conception de la société qui privilégie « l’humain d’abord », ne sont pas à nos yeux qu’un slogan, mais bien une dimension incontournable de notre projet communiste.

Jean-Marie Doussin
secrétaire de section