À l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le PCF Seine-Saint-Denis appelle à participer le samedi 23 novembre à la marche contre les violences sexistes et sexuelles organisée par le collectif #Noustoutes, place de l’Opéra à Paris.
L’irruption du phénomène «MeToo» a contribué à une large prise de conscience en France et dans le monde des violences sexistes et sexuelles. Le PCF Seine-Saint-Denis salue l’action des mouvements féministes, des associations et des femmes elles-mêmes, qui a permis de sortir cette question de l’espace privé et de révéler l’ampleur des violences subies par les femmes.
En particulier, le travail de décompte des féminicides qui nous rappelle chaque jour que le sexisme tue. Nous ne pouvons oublier chaque nom de ces femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.
Parce que la société que nous voulons contribuer à construire est une de société de personnes libres et égales, délivrée de la domination masculine et de toutes les aliénations, nous plaçons les enjeux de la lutte contre les violences faites aux femmes au cœur de notre combat politique. Nous sommes fier.e.s qu’il y a 17 ans, dès 2002 le conseil départemental de Seine-Saint-Denis, alors dirigé par des communistes, ait décidé de créer le premier observatoire départemental des violences envers les femmes, et heureux.ses que son action perdure.
La conviction des communistes est que l’action publique doit conduire à protéger les femmes et inverser de manière durable les rapports d’inégalités femmes/hommes sur lesquelles s’appuient toutes les formes de violences.
Depuis des années, l’observatoire organise des marches après chaque féminicide en Seine-Saint-Denis pour rendre hommage aux femmes tuées et pour alerter l’opinion publique.
C’est donc fort.e.s de cette expérience, mais aussi marqué.e.s de ce besoin irrépressible d’agir face à l’urgence de protéger les femmes victimes et leurs enfants que les militant.e.s du PCF participent aux collectifs et associations féministes de lutte contre les violences. Les élu.e.s communistes travaillent à développer des actions concrètes en faveur de la lutte contre ces violences au niveau de l’Assemblée nationale comme au niveau des assemblées locales.
Elles et ils ont fait des propositions au cours du Grenelle pour augmenter le soutien aux associations qui accueillent et accompagnent les femmes victimes et leurs enfants et pour appliquer les préconisations des différentes lois existantes.
Si le Grenelle propose quelques avancées, il reste que la question des moyens humains et financiers n’est pas réglée pour que les personnels des services de police, de justice, de l’hôpital, des services sociaux soient en nombre suffisant.
Comment bien accueillir les femmes sans les personnels nécessaires et formés? Or tous ces services publics concourent à créer le filet de protection des femmes victimes et de leurs enfants. Des places en hébergement d’urgence comme en logement pérenne doivent être créées au niveau des besoins!
C’est pourquoi, le PCF Seine-Saint-Denis avec ses militant.es et ses élu.e.s sera présent le 23 novembre pour exiger 2 jours des annonces gouvernementales 1 milliard de budget pour lutter contre les violences conjugales, et pour qu’enfin les mentalités changent.
Les violences coutent chères, très chères à la société, 3,6 milliards. Les politiques publiques peuvent et doivent prévenir les violences et protéger les victimes.
Le gouvernement doit écouter les professionnel.le.s, les élu.e.s, les femmes et les hommes qui manifesteront le 23 novembre.